Ugne Niistoiire

Rose m'a demandé de mettre l'histoire de ma sister et moi et bah vla, jme lance !!
C'est moi qui ai choisi les prénoms des deux persos principaux alors ne vous étonez pas de les connaitre ^^, je les adoreuh !!
Bref bon alors tadaaaaamm :






Nous voici dans une vieille forêt abandonnée, non loin de Paris où elle avait été oubliée par le monde entier, trop préoccupé à survivre aux autres. Jill et Ériam l’avaient découvert pendant une de leurs escapades et avaient réussi à obtenir l’autorisation de leurs parents d’y passer l’été seuls. Ils y dormirent dans des tentes la majeure partie de l’été. Ce jour là, Ériam se leva le premier et mangea silencieusement un petit déjeuner frugal composé seulement d’un bout de pain de la veille et de fruits prélevés dans la forêt, eh oui, les temps sont durs et les portions de nourritures sont donc restreintes. Après ce petit déjeuner léger, il alla se laver dans l’eau cristalline de la rivière se situant à proximité de leur campement. Dans un moment de vague réflexion il regarda son reflet à la surface de l’eau.

Son visage fin et long, qui était souvent illuminé par un sourire ravageur, était encadré par de longs cheveux noirs que les rayons du soleil teintaient de bleu faisant ressortir ses beaux yeux noisette dissimulés par des sourcils dangereusement broussailleux.

« Déjà quinze ans ! S’exclama-t-il.

– Bah alors comme ça on parle tout seul maintenant ?! Tu deviens sénile mon vieux ! Le railla Jill.

– Oh ! Fermes les yeux espèce de perverse je ne suis pas habillé là !

– Ouais, ça va t’es comme mon frère, faut pas t’inquiéter Ériam je ne vais pas te sauter dessus ! Bon je te laisse te sécher je vais manger, j’ai trop faim ! »

En la regardant partir il étudia ses traits attentivement. Elle était grande, mince et mat de peau, ses cheveux bordaient son magnifique visage, caractérisé par des yeux vert émeraude, elle était très belle pourvu qu’elle ne sourie pas ! En effet, une chute de vélo dans son enfance avait fendue ses deux dents de devant ce qui gâchait son sourire.

En s’apercevant qu’il rêvassait encore il décida de sortir de l’eau et rejoindre Jill au campement. Comme elle se préparait à aller se laver, il décida de relire ses notes sur leur monde parfait. Etant donné qu’il était le meilleur en rédaction depuis le début de sa scolarité et que Jill avait un très bon sens artistique, ils avaient décidé que lui décrirai leur monde par écrit et qu’elle le dessinerait, bien que chacun donnât son avis sur ce que l’autre faisait. Eh bien oui, pendant ces vacances, dans cette forêt ils avaient rêvé d’un monde parfait et l’avaient décrit, lui à l’écrit et elle en le dessinant.

Il se rendit compte qu’ils avaient bientôt terminé la création de leur monde et qu’ils pourraient bientôt se réinventer dans ce monde afin de vivre, à travers leurs personnages, des aventures extraordinaires. Bien évidemment ils savaient que ce ne serait qu’un jeu de rôle et que leur monde n’était qu’une invention inaccessible, mais ils voulaient prolonger un rêve qu’ils savaient puéril.

Se replongeant dans ce monde merveilleux, bien qu’inexistant c’est avec mélancolie qu’Ériam entrevit l’avenir sombre qui les attendait. Pour lui il était normal de se réfugier dans ce rêve d’enfants de créer un monde parfait étant donné la situation de la France et du monde actuel : il y avait des guerres partout au moyen orient et en Asie, des attentats dirigés vers les pays riches et une situation économique catastrophique en France et dans beaucoup de pays développés. C’était tellement désastreux que même les familles aisées étaient obligées de fuir de leurs foyers pour sauver le peu de biens qu’il leur restait et que si elles voulaient survivre à la jungle de la ville environnante elles devaient fuir le pays pour trouver un avenir un peu moins sombre avant que la police ne se charge de les livrer à eux même dans la rue. Donc quoi de mieux pour des adolescents que de se réfugier dans l’imaginaire et créer un monde parfait ?!

De ce monde ils avaient écrit, décrit et dessiné des villes, des villages, des habitants, des légendes, un passé, une histoire, et même une carte du monde. Ils s’étaient immergés totalement dans ce semblant de vie et c’étaient réfugiés dans ce monde qu’ils avaient appelé Angerìa. Maintenant que leur monde était pratiquement fini ils comptaient bien en profiter en s’inventant une vie et un avenir agréable, plain d’amours, d’amitiés et d’aventures bref un avenir heureux.

« Encore en train de rêvasser ! Le tança Jill.

– Oui… Euh enfin… Non ! Je viens de m’apercevoir que nous avions terminé la création de notre monde. Répliqua Ériam.

– Non, tu oublie le plus important.

– Ah bon, quoi ?

– Eh bien tu comptes y aller comment toi dans l’Angerìa, moi je ne maitrise pas encore la téléportation !

– Ah oui t’as raison j’avais complètement oublié ! Ben, ce pourrait-être un magnifique portail qui reflètera la somptuosité du monde auquel il est relié.

– Eh ben dis donc ce matin ton imagination est bien réveillée ! Je l’imagine bien s’ouvrir en matérialisant une sorte d’ondulation dorée entre les piliers.

– Ouais et il se situera ici, dit-il en montrant le campement. Et dans l’Angerìa ce sera dans… humm… la clairière située au nord de Teoms, tu sais dans la Forêt Secrète.

– Ok je le mets sur la carte, et … on a qu’à l’appeler la Clairière de Transition.

– Ouep ! Super idée ! »

Ils se mirent donc tous deux au travail afin de mettre leurs idées sur papier.



« Je pense qu’on devrait mettre un peu de piment à nos aventures en imposant quelques règles, fit remarquer Jill.

– Oui je suis d’accord, par exemple pour ouvrir le portail il faudrait sincèrement croire en lui et savoir sa destination exacte pour qu’il s’ouvre.

– C’est une bonne idée et je pense à quelques contraintes de temps aussi, on pourrait imposer qu’il se referme au bout de cinq minutes pour ne se rouvrir qu’une heure après si on le demande.

– Oui sa me plait ça.

– Et pendant qu’on sera là-bas le temps s’arrêtera ici.

– T’as raison, comme ça on n’aurait pas besoin de justifier nos absences auprès des parents. »

Ils continuèrent ainsi à bâtir leur monde merveilleux jusque tard dans la nuit, tout en ayant de tristes pensées car ils devaient retourner dans leurs foyers respectifs le lendemain en ne sachant pas quand ils pourraient revenir et revivre ses moments intimes qui leurs étaient vitaux.


La suite dans un épisode prochain !! Dites moi ce que vous pensez de ce début !!^^

Supppppeeeer (LL' )

Je suis trop fan ! (L)
<3
<3
Eriam a les même cheveux que Joe xDD =) (L)
Olalalalalala vivement le suite, c'est super bien rédiger !

Bon j'ai une fan !! C'est déja bien !! On a déja fait cinq chapitres mais on est un peu arretées la alors je vous donne pas tout d'un coup sinon l'attente après sera trop longue !!^^

Moi j'ai la flemme de la lire ! xDDDD

Bon... Je vous passe la suite : Quand, le lendemain, ils se réveillèrent ils étaient exténués rien qu’à l’idée de rentrer chez eux et c’est tout endormis qu’ils commencèrent leur petit déjeuner. C’est alors qu’ils remarquèrent l’absence de bruit dans la forêt et, en cherchant ce qui n’allait pas, ils se rendirent compte avec stupéfaction de l’extraordinaire présence d’une magnifique arche en plein milieu de leur campement, c’était la copie conforme du dessin que Jill avait fait la veille.

« Extraordinaire ! Je l’ai dessiné hier ! s’exclama Jill.

– Oh… ! Et si… ? commença Ériam

– Oh… Oui ce serait merveilleux ! le devança Jill »



Tous deux sentirent une sorte d’onde de choc invisible et furent transcendés par un grand frisson qui semblait faire trembler la forêt entière. Ils ressentirent comme une irrésistible envie de toucher l’arche. C’est alors qu’une immense lumière irradia le campement et à l’instant où elle diminuait il se matérialisa une splendide ondulation dorée entre les piliers de l’arche. Sans même réfléchir aux dangers potentiels c’est en se donnant la main que nos jeunes aventuriers traversèrent l’arche. Ils étaient comme absents c’est à peine s’ils se rendirent compte qu’ils n’étaient plus dans leur campement. Ils étaient ébahis, figés dans un espace qu’ils n’avaient qu’oser imaginer, une clairière superbement éclairée d’une lumière qui semblait surnaturelle. Leurs cerveaux, comme vides, eurent du mal à réaliser qu’ils étaient dans ce qu’ils avaient appelé la veille la Clairière de Transition !

« Comme c’est magnifique ! souffla Jill, c’est encore plus beau que ce que j’ai dessiné !

– … ! J’en perds les mots, renchérit Ériam. Tu crois que tout ce qu’on a imaginé existe réellement ?!

– Je l’espère sincèrement, tu te rends compte ? C’est le monde parfait ! Un monde sans soucis !

– Tu es sûre qu’on est réveillé ? douta Ériam. Pinces-moi fort !

– Si tu veux… ! et elle le pinça de toutes ses forces.

– Aïeee !! hurla-t-il. Pas si fort !

– Mais tu m’as dit fort gros béta !

– Bon, et maintenant si on partait à la découverte de notre monde, et de ses habitants… ? proposa Ériam.

– Non, je pense qu’on devrait rentrer avant que le portail ne se referme on n’est pas encore prêts à partir et puis imagine si le temps ne s’arrête pas quand on est dans l’Angerìa…

– Mais je l’ai écrit hier que le temps s’arrête quand on est dedans !

– Oui mais imagine que tout ne soit pas pareil et qu’on reste piégé… et puis on n’est pas tu tout préparé, le raisonna Jill.

– Mmmhh t’as peut-être raison.

– Ah vite ! Les cinq minutes sont presque terminée, le portail se referme, si le temps ne s’arrête pas et qu’on ne rentre pas maintenant on se fera tuer par nos parents quand nous rentreront !

– Dépêche toi c’est presque refermé ! »



Et ils traversèrent une deuxième fois la magnifique arche qu’ils avaient créée la veille.



« Oh regarde ma montre, les minutes reculent à une vitesse extraordinaire !! S’exclama Ériam.

– Oh oui ! Ce doit être la preuve que le temps que ta montre a compté en Angerìa est annulé puisqu’il ne s’est pas écoulé ici.

– Ça veut dire qu’on aurait pu rester là-bas, fit remarquer tristement Ériam.

– Je suis désolée tu avais raison, mais s’il ne s’était pas arrêté, à notre retour ma mère m’aurait trucidée.

– Sois pas bête ce n’est pas grave on y retournera, voulu la rassurer Ériam. Si on peut, pensa-t-il sombrement. »



C’est alors que tous deux sentirent un énorme poids tomber dans leur cœur, ils venaient de laisser passer une superbe occasion d’aller enfin dans leur monde tant rêvé et ils ne pourraient peut-être jamais y retourner. C’est donc avec cette énorme tristesse qu’ils rangèrent leurs affaires et repartirent chez eux afin de se remettre de leurs émotions et se préparer à leur prochaine escapade.

Et voila !! La suite un jour peut être !!